EPISODE 53. LA CITE DU GUERRIER PACIFISTE
TITRE : « Les Nouvelles Aventures Fantastiques de Roberto »
dans :
« La cité du guerrier pacifiste »
53-ième épisode
EMILIO LE BALADIN
HONO DE LOANGO
LE CAPITAINE DIAZ (Le pirate)
LADY IULIANA (Sous les traits du papillon gris)
BONGWAL (Le guerrier)
RINGO DEL FUEGO
SHIRA (le singe bleu)
GENRE : Comédie Fantastique
AUTEUR : Emilien Casali
LIEUX : L’action se déroule dans le royaume de Loango
EPISODE 53 : « La cité du guerrier pacifiste » (2006)
Deuxième partie de la pièce du même titre « La cite du guerrier pacifiste »
AUTEUR : Emilien Casali
Email : casali-emilien1@orange.fr
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques)
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PROLOGUE
RINGO DEL FUEGO, SHIRA (Le singe bleu), BONGWAL
L’action se déroule dans le Royaume de Loango…
Nous sommes dans la case du roi de la tribu ; une couronne repose sur un trône ; une lance de guerrier est plantée à coté du trône… un grand feu est allumé devant lequel se tient Bongwal. 7 boules reposent dans le feu…
BONGWAL, s’adresse au conseil, placé devant lui
Amis du conseil, peuple du royaume de Loango, habitants de la vallée impraticable, le moment est venu de faire parler les 7 boules de feu ancestrales. (Il retire des flammes la première boule de feu qu’il fixe) Dans quelques années le fils de notre défunt roi prendra place sur ce trône. (Il jette la boule de feu dans les flammes et saisit la seconde boule entre ses mains) L’esprit ancestral m’annonce que le futur roi de Loango sera soumis à une rude épreuve. (Il jette la seconde boule dans le feu et saisit une troisième boule entre ses mains) L’esprit ancestral annonce que des barbares venus d’un autre continent viendront enlever nos frères dans les villages situés dans la plaine de Kongo Land. L’esprit dit que ces hommes sans scrupules, armés d’une lance à canon, transporteront uniquement les hommes dans de grands bateaux à voiles en direction d’un nouveau monde. L’esprit dit que notre futur roi devra protéger notre royaume contre l’invasion de ces hommes cruels qui séviront sur la terre de nos ancêtres. (Il fixe avec ses yeux la troisième boule de feu) La troisième boule ancestrale dit qu’il faudra nous préparer à combattre sans relâche ces dangereux malfaiteurs qui viendront semer la discorde. (Il jette la troisième boule dans les flammes et saisit la quatrième boule entre ses mains) La quatrième boule ancestrale dit qu’on obligera nos frères à porter des chaînes au pied avec de gros boulets. (Il jette la quatrième boule dans les flammes et saisit une cinquième boule entre ses mains) Ces hommes venus d’un autre continent pilleront les trésors de nos villages, maltraiteront femmes et enfants. (Il jette la cinquième boule dans les flammes et saisit la sixième boule entre ses mains) La sixième boule indique que le chef des barbares est en quête du précieux diamant, garant de la paix entre les peuples de Kongo Land. (Il jette la sixième boule dans le feu et saisit entre ses mains la septième boule qu’il fixe longuement) L’esprit dit que cet homme viendra nous rendre visite et qu’il ne faudra en aucun cas lui révéler l’endroit où est caché le diamant de Shira. (Il jette la septième boule dans le feu) Quiconque parlera sera puni par les flammes ancestrales.
Soudain, des coups de feu retentissent à l’extérieur…
FIN DU PROLOGUE
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ACTE 1 / SCENE 1
SHIRA, entre dans la case, apeurée
Le chef des barbares m’a poursuivi jusqu’ici. Notre peuple est en danger, Bongwal. Tu dois assurer leur sécurité avant que tous ne périssent au combat.
BONGWAL
Etrange ! L’esprit ancestral annonçait son arrivée bien plus tard. Comment cet étranger a-t-il fait pour gravir la montagne, Shira ?
SHIRA
Il est plus malin que les autres hommes. Il s’est rendu sur la montagne par les airs. Sur le dos d’un oiseau géant, il survole notre royaume. Il tire sur notre peuple avec une lance à canon. Une poudre de feu sort du canon et terrasse nos hommes. Nos lances ne peuvent l’atteindre dans le ciel.
BONGWAL
Est-ce possible ?
SHIRA
Cet homme est sans pitié. Il est prêt à tout pour posséder le diamant.
RINGO DEL FUEGO, entre dans la case, le fusil à la main qu’il braque sur Shira
La fin justifie les moyens, n’est-ce pas ? C’est donc ici que tu te cachais, vieille guenon ! Je n’ai eu aucun mal à te trouver. Haut les mains ! Que personne ne bouge ! Je m’appelle Ringo Del Fuego ! Je suis la nouvelle terreur du Far West !
SHIRA, accourt au devant de lui et s’agenouille
Je t’en supplie grand chef, ne fais pas de mal aux enfants de ma tribu.
RINGO DEL FUEGO, braque son arme sur Shria
J’exterminerai tes enfants si tu ne me donnes pas le précieux diamant, Shira.
BONGWAL
Un instant, homme de peu de scrupule ! Pourquoi veux-tu ce diamant ? Et qu’en feras-tu une fois que tu le posséderas ?
RINGO DEL FUEGO
Je l’offrirai à ma femme pour qu’elle soit la plus belle pour aller danser au bal de la cour ou bien l’échangerai-je contre 500 000 pièces d’or.
BONGWAL
Tu as parcouru des milliers de kilomètres sur le dos d’un oiseau géant et tué des milliers d’hommes innocents uniquement pour faire plaisir à ta femme ?
RINGO DEL FUEGO
Ce diamant fut porté par Cléopâtre, sa valeur est inestimable. Une fois que je le posséderai, l’ancien et le nouveau monde m’ouvriront grand leurs portes. Les rois et les prêtres se prosterneront devant moi. Je serai adulé par le peuple. Je tiendrai le monde dans ma main. On me couvrira d’or.
BONGWAL
La paix de Kongo Land n’a donc pas d’importance à tes yeux.
RINGO DEL FUEGO
Seul le pouvoir compte à mes yeux. Et lorsqu’il faut faire la guerre pour obtenir de l’or, je n’hésite pas un seul instant à écraser mon voisin. Avec l’or, je peux tout m’acheter sur terre, même le silence. Avec l’or, je peux également m’acheter un grand château et un gros fiacre. Je peux m’offrir des esclaves, louer les services de l’armée afin de faire régner l’ordre sur terre.
BONGWAL
Et que fais-tu des larmes de l’innocence qui s’oppose à ta tyrannie ?
RINGO DEL FUEGO
L’innocence est toujours vaincue par mes canons de feu.
BONGWAL
Tu n’as donc point d’amour pour ton voisin.
RINGO DEL FUEGO
J’achèterai l’amour avec le diamant de Shira. Tout le monde m’aimera quand je serai riche et célèbre. Les banquiers me prêteront de l’argent. J’amasserai des fortunes. Je pillerai l’or de mes rivaux. Je brillerai en société. Des milliers d’hommes m’envieront. Puis, je ferai de la politique et m’ingérerai dans les affaires de tout le monde. Partout où j’irai, je ferai la pluie et le beau temps. Lorsqu’un pays refusera de se soumettre à mes exigences, je le pousserai au bord de la famine ou bien encore je le détruirai avec mes armées de Goliath. Le pouvoir me rendra beau et fort. Je dicterai ma loi partout.
BONGWAL
Et tu comptes sur moi pour t’aider dans ta tâche ?
RINGO DEL FUEGO, pointe son arme sur Shira
Donne-moi le diamant ou bien je tue la guenon !
BONGWAL
La violence ne résoudra rien du tout. Baisse ton arme ! Rends-toi à Dieu !
RINGO DEL FUEGO
Très bien, c’est toi qui l’auras voulu.
Ringo tire sur Shira au moment où celle-ci tente de se sauver. Bongwal fait un bond en avant et se saisit de la lance.
RINGO DEL FUEGO, recharge son fusil
Et maintenant, à ton tour de mourir, grand chef !
Ringo del Fuego n’a pas le temps d’armer son fusil. Bongwal lui bondit dessus et lui plante sa lance dans le cœur…
Un nuage de fumée envahit le lieu ensuite…
FIN DE LA SCENE 1
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ACTE 1 / SCENE 2
LE CAPITAINE DIAZ, EMILIO LE BALADIN, HONO DE LOANGO, BONGWAL, LADY IULIANA
Quelques années plus tard. Le nuage de fumée se dissipe peu à peu…
Nous sommes dans la case du roi de la tribu ; La couronne repose toujours sur le trône ainsi que la lance plantée à coté du trône ; Le feu est éteint.
Bongwal et Hono déroule un tapis rouge sur lequel s’avance le capitaine Diaz, en compagnie de Lady Iuliana, bras dessus, bras dessous. Emilio le baladin porte une grosse malle sur son dos qu’il transporte péniblement. Hono et Emilio traîne sont toujours enchaîné traînant le boulet au pied
LE CAPITAINE DIAZ, entre en sautant sur un pied et s’avance sur le tapis qui se déroule sous ses pieds, un fusil sous le bras
Le roi est mort ! Vive le roi !
BONGWAL
Sois le bienvenu dans ton nouveau royaume, Seigneur Diaz !
LE CAPITAINE DIAZ
Que ma volonté soit faite sur la terre comme au ciel !
LADY IULIANA, tient la tête de Diaz sous son bras
Vous comptez rester ici, longtemps, capitaine Diaz ? Voyez-vous, j’aimerais bien rentrer à la maison...
LE CAPITAINE DIAZ
Nous partirons peu après mon mariage.
LADY IULIANA
Vous comptez vous marier ? En voilà une idée !
LE CAPITAINE DIAZ, la sert dans ses bras
Maintenant que je suis roi, m’accorderiez-vous cette danse, Lady Iuliana ? (Il danse la valse avec Lady Iuliana)
LADY IULIANA
C’est cela même ! Plus vite serez-vous marié, plus tôt je rentrerai.
FIN DE LA SCENE 2
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ACTE 1 / SCENE 3
EMILIO LE BALADIN, chante tandis que Diaz et Iuliana danse la valse
« Diazinho fut jadis danseur à la cour du roi charles.
Diazinho faisait chavirer le cœur de toutes les femmes.
Diazinho était un galant homme toujours plein de charme.
Diazinho remportait haut la main les concours de valse,
Son torse recouvert de médailles d’or incrustées de nacre.On l’appelait El Magnifico !!!
LE CAPITAINE DIAZ
Vois comme le peuple m’aime, femme ! Vois comme il me célèbre ! Vois cette joie qui l’anime rien qu’à l’évocation de mon nom. « I am the king of
the world !!! »
EMILIO LE BALADIN
Vive le roi !
LADY IULIANA
Vous ne m’avez toujours pas dit qui sera l’heureuse élue de votre cœur, mon Seigneur ?
LE CAPITAINE DIAZ
Ne vous a-t-on jamais dit que vous feriez une très bonne épouse, ma chère ?
LADY IULIANA, tombe en syncope
Dieu du ciel ! Que l’on m’apporte un éventail ! J’étouffe !
Bongwal accourt et l’évente à l’aide d’un éventail…
FIN DE LA SCENE 3
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ACTE 1 / SCENE 4
LE CAPITAINE DIAZ, EMILIO LE BALADIN, HONO DE LOANGO, BONGWAL, LADY IULIANA
HONO
Je vous offre le trône de notre roi défunt, mon seigneur. Prenez place, je vous prie.
LE CAPITAINE DIAZ, s’assoit sur le fauteuil
Quel accueil chaleureux ! Quand pourrais-je voir le diamant, esclave ? Je souhaiterais tenir le monde dans ma main.
HONO, lui place la couronne sur la tête
Chaque chose en son temps, Seigneur. Pour le moment, je t’offre cette couronne qui appartenait jadis à notre défunt roi.
LE CAPITAINE DIAZ
Apporte-moi un jus d’orange avec une paille, esclave. Tandis que je contemplerais du haut de mon trône cette assemblée de badauds prête à
mourir pour moi.
HONO
Que ta volonté soit faite, Seigneur Diaz. (Il sort)
FIN DE LA SCENE 4
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FIN DE LA SCENE 5
LE CAPITAINE DIAZ, frappe dans ses mains
Dépose la malle à mes pieds, baladin et ne te fais point prier. (Emilio le baladin dépose la malle à ses pieds) Approche-toi ! (Il lui prend la main) J’ai remarqué que tu ne te séparais jamais de ta bague.
EMILIO LE BALADIN
Ce n’est là qu’un objet de pacotille, mon Seigneur.
LE CAPITAINE DIAZ
Tu es marié ?
EMILIO LE BALADIN
Non, point.
LE CAPITAINE DIAZ
Tant mieux ! Tu veux bien me rendre un service ?
EMILIO LE BALADIN
Mon Seigneur n’a pas prévu la bague de mariage ?
LE CAPITAINE DIAZ
En ce moment, j’ai autre chose à penser, esclave ? Crois-tu que ta bague contentera les yeux de Lady Iuliana ?
EMILIO LE BALADIN
A n’en point douter.
LE CAPITAINE DIAZ
Tu m’assures qu’elle n’a aucune valeur, esclave ? Je te préviens, si elle est en or, je la garde pour ma pomme. Quant à ma femme, je lui offrirai un coquillage en guise de bague. On fera un trou au milieu du coquillage et le tour est joué ! Je lui ferai croire qu’il s’agit du joyau de la reine d’Espagne.
EMILIO LE BALADIN
Vous n’avez rien à craindre, ma bague est en caoutchouc.
LE CAPITAINE DIAZ
C’est parfait ! Ma femme s’en contera. Une dernière chose, baladin : tu as déjà marié des gens ?
EMILIO LE BALADIN
Je serai ravi de prononcer la sentence de mariage, Seigneur tout puissant.
LE CAPITAINE DIAZ
Une fois que j’aurai épousé ma femme, je la vendrais à un marchand arabe. Dans quelques jours, nous franchirons les côtes Mauritanienne.
EMILIO LE BALADIN
Je suis sûr que vous pourrai vous débarrasser d’elle pour 20 000 pièces d’or.
LE CAPITAINE DIAZ
J’aime les gens de mon peuple ! Ils ne me contredissent jamais ! (Il repousse Emilio) Bon, maintenant, va te coucher, esclave ! Ma pauvre jambe souhaiterait se reposer. (Il pose sa jambe sur la malle) Je claquerai du doigt si j’ai besoin de toi. Et que je ne revois plus ta tronche jusqu’à l’annonce de mon mariage sinon je te fais pendre.
FIN DE LA SCENE 5
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ACTE 1 / SCENE 6
LE CAPITAINE DIAZ, EMILIO LE BALADIN, HONO DE LOANGO, BONGWAL, LADY IULIANA
Le son des tambours raisonne à l’extérieur…
BONGWAL, qui éventait le visage de Lady Iuliana avec l’éventail
Lady Iuliana perd son sang froid, dirait-on ? Réveillez-vous, Lady ! Le son des tambours vient de raisonner. Il annonce l’heureux évènement : votre mariage !
LADY IULIANA, allongé sur le sol
Parti comme c’est parti, ce n’est pas demain la veille que je reverrai ma verte prairie, Bongwal.
BONGWAL, l’évente avec l’éventail
Soyez sans crainte, Maîtresse. Dans quelques instants, nous allons vous sortir de cette galère. Ici, nous sommes chez nous, n’est-ce pas ?
LADY IULIANA, se saisit de l’éventail
Que Dieu vous entende, mon frère ! (Elle se relève et fait les cent pas)
Le son des tambours raisonne à l’extérieur…
HONO, surgit, un jus de fruit à la main
Votre jus d’orange est servi, mon bon Seigneur !
LE CAPITAINE DIAZ, se saisit du verre et boit le contenu à l’aide la paille
Que signifie tout ce tintamarre, esclave ?
HONO
Mon peuple frappe sur des tambours pour te souhaiter la bienvenue, Seigneur. Nous avons réservé le même accueil à votre père dans le passé.
BONGWAL, s’approche du trône
Ringo del Fuego serait très fier de vous s’il était encore en vie.
HONO
Vous êtes son portrait craché.
BONGWAL
« Tel père, tel fils » !
LE CAPITAINE DIAZ
Comment as-tu connu Papa Ringo, esclave ?
BONGWAL
Par un bel après-midi ensoleillé, Ringo Del Fuego est venu nous rendre visite sur le dos de son oiseau géant. Peu avant sa mort, il m’avait chargé de vous remettre sa lance à canon qui crache du feu en témoignage de son amour pour vous. (Il désigne le fusil du doigt)
FIN DE LA SCENE 6
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EPILOGUE
LE CAPITAINE DIAZ
Tu veux parler de ce drôle d’engin qui repose devant l’entrée ? Ce n’est pas un oiseau, idiot, c’est un planeur qui se laisse porter par le vent. Léonard de Vinci en fut le concepteur. Comme chacun de nous le sait, l’Europe toute entière s'intéressait aux travaux de l’artiste toscan. Des bruits couraient à l’époque où mon père naviguait encore en Méditerranée, comme quoi le célèbre ingénieur faisait des essais de vol sur l’île d’Elbe à bord d’un objet volant non identifié. Mon père se rendit aussitôt dans l’île pour découvrir la prodigieuse invention de Leonard. Ringo avait une idée en tête. De retour sur son navire, Papa ordonna à une poignée d’hommes de ramener le planeur à bord.
HONO
Sans l’invention de Leonard, Papa Ringo n’aurait jamais pu se rendre dans la vallée impraticable.
LE CAPITAINE DIAZ
De mon coté, n’ai-je pas réussi à gravir les pentes vertigineuses comme un seul homme ?
HONO
Je vous ai porté sur mes épaules, Seigneur.
BONGWAL
Sauf votre respect, Seigneur, Ringo était plus intrépide que son fils.
LE CAPITAINE DIAZ, boit son jus d’orange avec la paille
A partir de maintenant, esclave, je te demanderai de ne plus prononcer le nom de cette vermine que fut mon père. Ma mère et moi avons suffisamment versé de larmes après son départ. Désormais, sous mon toit, j’exige qu’on ne vente que mes mérites. Maintenant que je suis roi, j’exige qu’on me flatte à longueur de journée.
FIN DE L’EPILOGUE
FIN DU 53-ième EPISODE
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