EPIODOE 34. LE KING EN EXILE
TITRE : « Les Nouvelles Aventures Fantastiques de Roberto »
dans :
« Le King en exile »
34-ième épisode
Robertp
Miss Maryl
Le Comte de la Bouche-En-Biais
Sylvestre (L’hôtelier)
Victor Belleplume
Yann Hesse
Luna Bella
Maria et Andrea
Hayat « B »
Geta “P”
Ana-Maria
Iuliana « F »
Gulay « A »
Elena “C”
Lidia “C”
Daniela “IF”
Heba « R »
Okey "K"
Mariana "B"
Silvia "S"
Carmen "C"
Georgeta "M"
Camelia "T"
Viorica « B »
Akissita « A »
Dorina « C »
Ecaterina ‘B »
Gabriela « G »
Lucica « i »
LIEU : L’action se déroule à « L’Hôtel de la Fraternité » situé à Francophilbourg, capitale du beau pays enchanté « Francophilia », une terre indépendante situé au cœur de la planète Terranostra.
GENRE : Comédie
AUTEUR : Emilien Casali
EPISODE 34 : « Le king en exile » (2006)
Deuxième partie de la pièce « Bienvenue à Francophilbourg » (28 pers)
AUTEUR : Emilien Casali
Email : casali-emilien1@orange.fr
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques)
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://compballadins.populus.ch/
ACTE 1 / SCENE 1
ROBERTO, VICTOR, GETA, HEBA « R », ECATERINA « B », ELENA « C », GULAY « A » , GETA « P », AKISSITA « A », CAMELIA « T » , ELENA « C », HAYAT « B », MARIANA « B », LE COMTE
ROBERTO
Je resterai le plus discret possible à l’hôtel afin de n’éveiller aucun soupçons à l’encontre de
Yann Hesse.
VICTOR, entre dans la toile et disparaît
A plus tard, Compagnon !
GETA, surgit, accompagnée de Akissita « A », Hayat « B », Carmen « c », Ecaterina « B », Elena « C », Gulay « A », Heba « R », Camelia « T », Iuliana « F », Lidia « C »
Justement, le voici !
HEBA « R »
Eh bien, ce n’était pas trop tôt, Roberto ! On se faisait de la bile à ton sujet.
ECATERINA « B »
Vous étiez fâché contre nous ?
ROBERTO
Je n’ai aucune raison de l’être. Il n’y a jamais eu de malentendu entre nous que je sache.
Bonjour, chers professeurs ! Tous nos invités sont là ?
ELENA « C »
C’est seulement maintenant que tu pointes ton nez, Roberto ?
HEBA « R »
Je te signale que nous sommes le 6 avril. Tu as plusieurs jours de retard…
ROBERTO
Je suis navré. J’ai eu un petit contretemps… des affaires à régler.
GULAY « A »
Vous travaillez beaucoup trop, ces temps-ci, vous allez faire de la dépression.
ROBERTO
Il faut que je mette toute la gomme pour le 8 mai, ma chère Gulay, date officielle de clôture de la saison des petits Compagnons Balladins… sans oublier bien sûr « Le Grand Prix Excellence » du 11 mai qui verra la naissance en direct de onze futures étoiles… Ce sera pour nous l’occasion de célébrer en fanfare ce premier rendez-vous que nous marquerons d’une
pierre blanche.
GETA « P »
J’attends ce jour avec impatience, Monsieur le poète !
ROBERTO
J’espère qu’il n’est rien arrivé de grave en mon absence ?
GETA « P »
Nous prenons le temps de vivre.
ROBERTO
Tout le monde est sain et sauf ?
GETA « P »
Quelque chose ne va pas ? Tu sembles inquiet.
ROBERTO
Non, non, tout va bien.
GULAY « A »
Dites-moi, Roberto, comment faites-vous à déployer autant d'énergie à longueur de journée ? C’est incroyable ! Dieu sait qu'il en faut des calories pour obtenir une telle forme olympienne !
ROBERTO
Je suis comme la batterie d’une auto, mon organisme se recharge régulièrement à la vitamine « B » ou « C » ! N’avons-nous pas toute
la nuit pour mettre notre cerveau en « veilleuse » ?
LIDIA « C »
Vous connaissant mieux à présent, mon cher Roberto, je doute que votre cerveau soit totalement en « stand by » ?
ROBERTO
La nuit porte conseil.
FIN DE LA SCENE 1
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ACTE 1 / SCENE 2
AKISSITA « A »
Salue à toi, mon frère !
ROBERTO
Akissita « A », my brother ! Tu es finalement venu au rendez-vous du printemps enchanté !
AKISSITA « A »
Il est vrai que le Togo n’est pas la porte à coté, mais avec la bénédiction de Dieu, j’ai pu prendre momentanément congé de l’école foot-Pelé ! Vois-tu, mon frère, Dieu me donne à moi aussi le pouvoir d’apparaître et de disparaître en tous lieux comme par l’effet d’une baguette magique.
ROBERTO
A moins que tu aies eu recours à la pyramide... ?
AKISSITA « A »
Quelle pyramide ?
ROBERTO
Pourvu que Yann Hesse n’ait pas la pyramide en sa possession, sans quoi la situation risquerait fort de s’envenimer. J’ai ouïe dire que Monsieur Sylvestre aurait élu domicile à Francophilbourg.
ELENA « C »
Il est en train de prendre son thé avec sa nouvelle « voyelle » dans « Le Jardin des Délices. »
GULAY « A »
Monsieur Sylvestre n’est pas très sérieux, il passe d’une « voyelle » à une autre, ce qui m’agace beaucoup. Je pensais être sa seule égérie. Hélas, force est de constater que je me suis trompé sur son compte. Y a-t-il encore des hommes sérieux dans ce monde ?
GETA « P »
J’en connais un, mais malheureusement, il ne viendra pas !... sans doute est-il trop préoccupé à courir derrière son étoile du firmament.
HAYAT « B »
Fameux le thé au jasmin de Miss Maryl !
ROBERTO
Miss Maryl est également ici, c’est parfait !
LIDIA « C »
Je tiens tout de même à t’avertir que Monsieur l’ex facteur s’est fait courroucer
tout à l’heure, et devine par qui ?
ROBERTO
Je n’en connais qu’un seul.
ELENA « C »
Il est arrivé à Francophilbourg avant toi.
ROBERTO, s’agenouille
Dieu du ciel ! Et moi qui espérais ne plus jamais entendre parler de « Grincheux » !
LIDIA « C »
Ce grossier personnage n’a pas arrêté de ronchonner. Heureusement que nous avons le remède contre les mauvaises odeurs.
ROBERTO, s’agenouille
Dites-moi que nous ne parlons pas du même homme, Lidia « c » ?
LIDIA « C »
Il s’agit de ton ami, Monsieur le Comte de la Bouche-en-Biais !!!
LE COMTE, surgit en chantant, suivi de Mariana « B », aggripée à son peignoir
"You are the one… for me... for me... for me... formidable !"
ROBERTO, tombe en syncope
Nobody’s perfect !
MARIANA « B », agrippé à son peignoir
Jurez-moi fidélité, Monsieur le Comte !
LE COMTE
Peut-être bien que oui ? Peut-être bien que non ?
FIN DE LA SCENE 2
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ACTE 1 / SCENE 3
Les mêmes personnages
MARIANA « B », sort son vaporisateur de sa poche rapidement et asperge le Comte d’un jet de « formulor »
Je veux et j’exige sur le champ que vous me fassiez la cour !
LE COMTE, s’agenouille à ses pieds
Que votre souhait soit exaucé, Lady Mariana « B » comme « bijou » !
MARIANA « B », s’envoie un jet de vaporisateur au visage
Please, my lord ! Please !
LE COMTE
C’est cela, soyons fou !
MARIANA « B »
Donnez-moi le goût du miel !!!
LE COMTE, agenouillé, déclame les 6 premières strophes de 4 vers du poème de Voltaire (À Mme du Châtelet)
« Si vous voulez que j’aime encore,
Rendez-moi l’âge des amours ;
Au crépuscule de mes jours
Rejoignez, s’il se peut, l’aurore.
Des beaux lieux où le dieu du vin
Avec l’Amour tient son empire,
Le Temps qui me prend par la main,
M’avertit que je me retire. »
MARIANA « B », déclame les 4 strophes du poème de André Chénier (La jeune captive)
« Est-ce à moi de mourir ? Tranquille je m’endors,
Et tranquille je veille, et ma veille aux remords
Ni mon sommeil ne sont en proie.
Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ;
Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux
Ranime presque de la joie. »
LE COMTE, agenouillé
« De son inflexible rigueur
Tirons au moins quelques avantages,
Qui na pas l’esprit de son âge,
De son âge a tout le malheur,
Laissons à la belle jeunesse
Ses folâtres emportements.
Nous ne vivons que deux moments ;
Qu’il en soit un pour la sagesse. »
MARIANA « B »
« Mon beau voyage encore est si loin de sa fin !
Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin
J’ai passé les premiers à peine.
Au banquet de la vie à peine commencé,
Un instant seulement mes lèvres ont pressé
La coupe en mes mains encore pleine. »
LE COMTE, se relève
« Quoi ! pour toujours vous me fuyez,
Tendresse, illusion, folie,
Dons du ciel, qui me consoliez
Des amertumes de la vie ! »
MARIANA « B »
« Je ne suis qu’au printemps, je veux voir la moisson ;
Et comme le soleil, de saison en saison,
Je veux achever mon année.
Brillante sur ma tige et l’honneur du jardin,
Je n’ai vu luire encor que les feux du matin ;
Je veux achever ma journée. »
LE COMTE
« On meurt deux fois, je le vois bien :
Cessez d’aimer et d’être aimable,
C’est une mort insupportable ;
Cessez de vivre, ce n’est rien. »
MARIANA « B »
« O mort ! tu peux attendre : éloigne, éloigne-toi,
Va consoler les cœurs que la honte, l’effroi,
Le pâle désespoir décore.
Pour moi Palès encore à des asiles verts,
Les Amours des baisers, les muses des concerts ;
Je ne veux pas mourir encore. » (Elle sort)
FIN DE LA SCENE 3
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ACTE 1 / SCENE 4
ROBERTO, LE COMTE, GETA « P », ELENA « C », MARIA, ANDREA,
LA VOIX DE ANA MARIA
LE COMTE
Dieu du ciel ! Mon bijou s’en est allé ! (Il aperçoit Roberto qui se relève) Oh, mais que vois-je ? S’agit-il d’un miracle ? Mon ami l’exilé est venu me rendre visite à Francophilbourg !
ROBERTO, marmonne entre ses dents
Je ne connais pas ce Monsieur ! Je ne connais pas ce Monsieur !
LE COMTE, retient Roberto par le bras
Où vas-tu ? N’es-tu pas enjoué de te retrouver en compagnie de Chistophe Rodolphe David Miguel Roxana Florin Charles henri René Christian Bernard Ange de la Bouche-En-Biais… ?
ROBERTO
Je vous croyais parti pour Olympe ?
LE COMTE
Qu’attends-tu pour me répondre, Rutebeuf ?
GETA « P », sort son vaporisateur et asperge Roberto d’un jet de formulor
Je t’en conjure, Roberto chéri, tel un agneau tendre et avisé, Veux-tu bien, « SVP », user de douceur envers Sa Majesté !
LE COMTE
Qu’attends-tu pour exprimer tout haut le fond de ta pensée ?
Jadis, bon prince, tu avais mille et une choses à me conter ?
N’aie donc crainte, mon ami, je n’ai encore jamais botter
L’arrière train d’une mouche qui cherche à me dompter.
ROBERTO, fait une révérence au Comte, puis lui déclame un extrait du poème de Rutebeuf (Au Roi Louis)
« Je ne sais par où commencer,
Tant est de matière abondance
Pour parler de ma pauvreté.
Par Dieu vous prie, franc roi de France,
Que me donniez quelque chevance
Ainsi ferez grande charité.
J’ai vécu d’argent emprunté
Que l’on m’a en crédit prêté ;
Or ne trouve plus de créance
On me sait pauvre et endetté :
Mais vous hors du royaume étiez,
Où toute avez mon attendance… »
LE COMTE, lui répond en déclamant un extrait du poème de
Charles d’Orléans (Ballade)
« Ami, si je savais
Pourquoi tu es mis en cette détresse,
A mon pouvoir volontiers t’aiderais ;
Car, jà piéça, je mis ton cœur en voie
De tout plaisir, ne sais qui l’en ôta ;
Or me déplaît qu’à présent je te voie
L’homme égaré qui ne sait où il va. »
FIN DE LA SCENE 4
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ACTE 1 / SCENE 5
ROBERTO
« Grand roi, s’il advient qu’à vous faille,
(A toutes ai-je failli sans faille)
Vivre me faut et suis failli.
Nul ne me tend et nul ne me baille,
Je tousse de froid, de faim baîlle,
Dont je suis mort et assailli.
Je suis sans couverte et sans lit,
N’a si pauvre jusqu’à Senlis ;
Sire, ne sais quel part j’aille.
Mon côté connaît le paillis,
Et lit de paille n’est pas lit,
Et en mon lit n’y a que paille. »
LE COMTE
« Hélas !
Mon fait savez, pourquoi vous le dirais ?
C’est par la mort, qui fait à tous rudesse,
Qui m’a repris celle que tant aimais,
En qui était tout l’espoir que j’avais,
Qui me guidait, si bien m’accompagna,
En son vivant, que point ne me trouvai
L’homme égaré que ne sait où il va. »
ROBERTO
« Et si maudis fortune et son faux tour,
La planète, le sort, la destinée
Qui mon fol cœur mirent en tel errour
Qu’onques de moi fût servie ni aimée.
Mais je prie Dieu qu’il garde sa renommée,
Son bien, sa paix, et lui accroisse bonhour
Et lui pardonne ce qu’occit à dolour
Mon dolent cœur en étrange contrée.
ELENA « C », prend Roberto par le bras
Mes amis, je suggère que nous retournions sans faire de bruit
Dans le « Jardin des délices », là où nous y attend Miss Maryl !
ROBERTO
C’est cela, allons déguster le thé ! J’ai la gorge toute desséchée ;
Ces jours-ci, j’ai parcouru mille et un lieues sur une mer déchaînée.
Tout le monde entraîne Roberto par le bras vers la sortie
FIN DE LA SCENE 5
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ACTE 1 / SCENE 6
LE COMTE, MARIA, ANDREA
Le Comte se retrouve seul
LE COMTE, fait un cercle machinal sur le sol avec sa canne
Aveugle suis, ne sais où aller dois ;
De mon bâton, afin que ne fourvoie,
Je vais tâtant mon chemin çà et là ;
C’est grand pitié qu’il convient que je sois
L’homme égaré qui ne sait où il va !
Apparaît alors le chevalet sur lequel repose la grande toile bleu azur
MARIA, sous les traits d’un papillon arc-en-ciel, sort de la toile, suivie d’Andrea
Pardon, mon brave nous aimerions savoir si le baladin est là ?
ANDREA, sous les trait d’un papillon arc-en-ciel,
Nous avons quelque chose d’important à lui remettre en vain.
Le chevalet disparaît…
LE COMTE
Et que devez-vous lui remettre, petits papillons arc-en-ciel ?
MARIA
Si vous me dites où il est, peut-être envisagerai-je de vous montrer le joli présent destiné au prince des étoiles ?
ANDREA
Ce n’est pas ce qui était convenu, Maria. Sœur Anaga nous a fortement conseillé de le lui remettre en main propre.
LE COMTE
L’objet précieux ne peut appartenir à une seule personne, il doit circuler entre les main de tout bienfaiteurs de l’humanité, n’est-ce pas, Mesdemoiselles Papillons ?
MARIA
Je vois que ce brave Monsieur en sait des choses au sujet du joyau éternel.
LE COMTE
C’est qu’un jour, à moi aussi mes yeux en furent tout éblouis !
ANDREA
Vous faites parti de la légende des Compagnons balladins ?
LE COMTE
Peut-être que oui ? Peut-être que non ? Bon, tu veux bien me montrer la bague, petit papillon ?... car je sais qu’il s’agit d’une bague. Ensuite, je t’indiquerai l’endroit où se trouve le baladin. Je t’en donne ma parole !
FIN DE LA SCENE 6
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ACTE 1 / SCENE 7
MARIA, fait du coude à Andrea
Qu’en dis-tu, Sœur Andrea ? Je lui fais confiance les yeux fermé !
ANDREA
Fais ce que tu veux, ma sœur ! C’est toi qui en prends toute la responsabilité.
LE COMTE, tombe sur les genoux
Seigneur ! Par pitié ! Eblouissez-moi à nouveau !
MARIA, sort de sa poche l’écrin contenant la bague
Deux secondes, pas plus ! (Elle ouvre l’écrin qu’elle présente sous les yeux du Comte) Vous voilà satisfait, mon brave ?
Une douce lueur jaillit hors de l’écrin qui enveloppe le visage du Comte
LE COMTE, contemplant la bague dans l’écrin
Ô, toi, ma joli bague ! Ô toi, douceur éternelle ! Redonne-moi pour un moment le goût du miel ! Redonne-moi pour un moment l’essence même de la pureté originelle !
ANDREA, se saisit du bras de Maria
Ce type est fou ! Allons-nous en !
LA VOIX DE ANA MARIA
Fou, oui ! Lucide, non !
MARIA
Un instant, Andrea, le Monsieur va nous dire où se trouve le baladin.
LE COMTE, hurle de douleur à ce moment là
Ô Seigneur ! N’aie plus pitié de ma longue misère !
ANDREA
Ce type me fait flipper, Maria ! Allons-nous en ! Tu vois bien qu’il ne sait rien du tout. Range la bague dans ta poche ! Bon, tu attends quoi pour t’en aller ?
Le Comte se métamorphose progressivement en licorne sous les yeux ébahis de Maria
MARIA
Tu ne trouves pas que c’est curieux, Andrea ?
ANDREA
Qu’est-ce qui est curieux ?
MARIA
Une corne vient de pousser sur le front de ce Monsieur.
ANDREA, horrifiée, la tire par le bras
Raison de plus pour se sauver ! (Elle pousse un cri)
LE COMTE, métamorphosé en Licorne
Que s’est-il passé ? Où suis-je et dans quel état j’ère ? Où est passée ma jolie môme ? L’amour m’échapperait-il ? La guerre fera-t-elle rage dans le « Jardin des délices » ? Allons de ce pas y cueillir des réponses ! (Il quitte les lieux)
FIN DE LA SCENE 7
FIN DU 34-ième EPISODE
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