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Les Nouvelles Aventures de Roberto-SERIE2 
 
 
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GRAND PRIX 2009
PIECES THEÂTRE
SERIE 2 : 95
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EPISODE 47. LE SAC DE POMMES DE TERRE

TITRE : « Les Nouvelles Aventures Fantastiques de Roberto » 
 
dans :  
 
« Le sac de pommes de terre » 
47ième épisode 
 
LE MARQUIS DE TOSCANE (Sous les traits de Emilio le Baladin)  
LE CAPITAINE DIAZ (Le Pirate) 
ISIDORA (La danseuse) 
MICKAEL (Le troubadour) 
LA LICORNE 
MOHANDAS (L’épicier de Porbandar) 
LADY GETA (Sous les traits de Pacifica) 
LADY GULAY (Sous les traits de Amabilita) 
 
 
 
 
GENRE : Comédie d’Aventure Fantastique 
AUTEUR : Emilien Casali 
 
 
 
LIEU : L’action se déroule dans l’épicerie du port de Porbandar en Indes (Océan indien)  
 
 
EPISODE 47 : « Le sac de pommes de terre » (2006) 
Deuxième partie de la pièce « Le serment éternel de Porbandar » (8 personnages) 
 
 
 
AUTEUR : Emilien Casali  
Email : casali-emilien1@orange.fr 
 
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) 
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://compballadins.populus.ch/ 
 
 
 
 
 
EPISODE 47 : « Le sac de pommes de terre » (2006) 
Deuxième partie de la pièce « Le serment éternel de Porbandar » (8 personnages) 
 
 
 
Les épisodes 46, 47 et 48 (Tome 8) sont extraits de la série intégrale « Les Nouvelles Aventures Fantastiques de Roberto » comprenant 95 épisodes. 
 
 
 
S’agissant également de la « série 8 » qui regroupe 12 pièces de théâtre écrites entre le printemps et l’été 2006 d’après la mini-série théâtrale « LA BALADE MERVEILLEUSE » 
 
 
 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 1 
 
LE CAPITAINE DIAZ (Le pirate), ISIDORA (masque violet et cape violette), MICKAËL (Le troubadour - masque vert et cape verte), MOHANDAS (L’épicier) , LE MARQUIS DE TOSCANE, PACIFICA 
 
Mickaël et Isidora s’envole, tandis que Mohandas passe le balai… 
 
MOHANDAS  
Bonsoir, Monsieur le Marquis !  
 
LE MARQUIS 
Comment allez-vous, mon frère ?  
 
MOHANDAS 
Les étoiles ont apparu dans le ciel, c’est bon signe ! Ce soir, Monsieur le Marquis est rudement chargé. Laissez-moi vous aider à transporter ce sac. 
 
LE MARQUIS 
Les étoiles te le rendront au centuple, mon frère! Merci infiniment !  
 
MOHANDAS 
Dieu que c’est lourd ! S’agit-il du sac qui contient vos lingots ? 
 
LE MARQUIS 
Je souhaiterais les mettre à l’abri, Mohandas. Pourrais-tu les garder avec toi, cette nuit ? Je viendrais les récupérer au lever du soleil. 
 
MOHANDAS 
Maître Diaz ne serait pas très ravi de l’apprendre. Désolé, ce ne sera pas possible, Marquis. 
 
LE CAPITAINE DIAZ, bouscule Mohandas 
Pousse-toi, mendiant ! (Puis il s’adresse au Marquis) Je peux peut-être vous aider, Monsieur le Marquis ?... tous mes amis savent qu’ils peuvent compter sur moi en cas de besoin. Je prendrai soin de vos lingots, vous avez ma parole. J’ai encore toute la tête !  
 
LE MARQUIS 
Non pas que je mette votre précieuse parole en doute, capitaine Diaz, mais il se trouve que mes lingots sont très lourds. Vous risqueriez de vous faire un tour de rein en les soulevant.  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Que cela vous rassure, Marquis, mes bras ont l’habitude de soulever de l’or. Vous n’êtes pas sans ignorer qu’il s’agit là de mon passe temps préféré.  
 
 
LE MARQUIS 
Je sens bien que je vous ennui avec mes lingots. Tout compte fait, je repars avec. Tant pis. 
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Mais non, mais non, voyons. Vous êtes ici comme chez vous.  
 
LE MARQUIS 
Parfois, je me demande même si je ne devrais pas m’en séparer. Il prenne tellement de place sous mon chapiteau.  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Avec des lingots, on peut tout s’acheter dans ce monde, Marquis.  
 
LE MARQUIS 
Le problème, c’est que je ne sais pas quoi acheter avec.  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
J’ai deux magnifiques papillons dans ma chambre. Cela vous dirait-il d’en posséder 2 deux de plus dans votre collection ? Ils savent tout faire, même la vaisselle. Je suis certain qu’ils s’entendront à merveille avec vos compagnons Balladins.  
 
LE MARQUIS 
Cela tombe bien, je recherche 2 cuisinières pour m’accompagner en tournée.  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
C’est quoi votre plat préféré, Marquis ?  
 
LE MARQUIS 
Les spaghettis à la bolognaise !  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Mes 2 papillons adorent faire la bolognaise. De vrais cordons bleus !  
 
LE MARQUIS 
Très bien, j’accepte ! Je vous échange le sac de lingots contre les deux papillons.  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Affaire conclue ! Vous ne regretterez pas la marchandise, Marquis. 
 
LE MARQUIS 
Seulement voilà, il y a un petit problème, capitaine Diaz… je transporte mes lingots dans un sac de pommes de terre « magique » que m’a offert un fakir sur le marché de Porbandar. Ce dernier m’a assuré qu’en dehors de moi, personne d’autre ne pourrait l’ouvrir avant le lever du jour, heure à laquelle je plierai bagage… sans quoi, il serait très facile pour un voleur de mettre la main dans le sac… vous me comprenez, n’est-ce pas ? 
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Je comprends cela parfaitement. Il faut rester sur ses gardes à Porbandar, cette ville est infestée de voleurs. Et je sais de quoi je cause. Quoiqu’il en soit, vous pouvez laisser le sac de lingots ici en toute confiance et récupérerez mes 2 femmes au petit jour… je vous les cède bien volontiers. Ce n’est pas les femmes qui manquent sur terre. J’en trouverais d’autres. 
 
LE MARQUIS 
Pourrais-je voir la marchandise maintenant ? Je ne souhaiterais pas passer une mauvaise nuit, comprenez-vous ?... enfin, si cela ne vous gène pas trop, capitaine ?  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Vos désires sont comme des ordres, Marquis. (Il frappe dans ses mains) Va chercher mes deux esclaves, mendiant ! Monsieur le Marquis souhaiterait tâter la marchandise avant d’aller jouer au théâtre ce soir. Dépêche-toi, épicier, il ne faut point le faire languir. (A lui-même) Plus tôt il partira et plus tôt j’en serai débarrassé de ce bon à rien !  
 
MOHANDAS, lui passe le balai  
Prenez mon balai, Maître, le temps que j’aille chercher vos épouses.  
 
LE CAPITAINE DIAZ, avance, le balai en guise de canne 
Ce soir, je suis un peu fatigué, Marquis. Je ne pourrai pas assister à ton spectacle. J’aurai tellement aimé me retrouver aux premières loges.  
 
LE MARQUIS 
Ce ne sera pas nécessaire, capitaine, puisque c’est lui qui se déplacera à domicile.  
 
LE CAPITAINE DIAZ, s’assoit sur le sac de pomme de terre, le balai en main 
La preuve, tu es venu avec un sac garni de lingots qu’il me tarde d’ouvrir.  
 
LE MARQUIS 
Tes yeux en seront émerveillés !  
 
LE MARQUIS, trépigne d’impatience 
« Le temps c’est de l’or » 
 
FIN DE LA SCENE 1  
 
-------------- 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
PACIFICA, LE CAPITAINE DIAZ, LE MARQUIS, MOHANDAS 
PACIFICA, surgit enchaînée, masque et cape noir  
Quelqu’un m’a demandé ?  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Monsieur le Marquis vous embarque au lever du jour, toi et ta soeur. Nous venons de faire un échange de bon procédé : le Marquis se sépare de ses lingots et moi de mes femmes. Où est  
passée Amabilita ?  
 
PACIFICA 
Ma sœur est souffrante. Elle a des douleurs aux épaules depuis que vous lui avez arrachées ses jolies ailes jaunes. Je ne parlerai pas non plus des chaînes que vous lui avez passées au cou, aux pieds et aux poignets qu’elle a du mal à supporter.  
 
LE CAPITAINE DIAZ, toujours assis sur son sac de lingots, sort un mouchoir de sa poche et fond en larme 
C’est triste, en effet ! Bon, trêves de plaisanterie ! Tu attends quoi pour saluer ton nouveau Maître, Monsieur le Marquis de Toscane ? Ensuite, tu retourneras dans ta chambre et te tiendra bien sagement au chevet de ta sœur pour apaiser sa douleur. Monsieur le Marquis viendra vous récupérer à l’épicerie au lever du jour. Bon débarras !  
 
PACIFICA, s’agenouille devant Diaz 
Je ne veux pas te quitter, Maître Diaz !  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Il le faudra pourtant, ma chérie ! C’est que Monsieur le Marquis a eu un mal fou pour lâcher ses lingots. En aucun cas, nous devons le rendre malheureux ce pauvre homme qui a traversé ciel et mer pour venir vous chercher.  
 
PACIFICA, s’agenouille devant Diaz et l’implore 
Je t’aime, Diazinho ! J’ai besoin de toi ! Ne me quitte pas !  
 
LE CAPITAINE DIAZ, lui caresse les cheveux pour la consoler 
Moi aussi, je t’aime ma chérie ! Mais vois-tu, une parole est une parole ! Je t’ai promise à quelqu’un d’autre. Tu dois honorer mon contrat. Ton destin sera désormais lié à celui des Compagnons Balladins… (Se parlant à lui-même) … une troupe de bons à rien ! (Il ricane)  
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
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ACTE 1 / SCENE 3 
 
LE MARQUIS 
Je propose que vous scelliez une union sacrée entre vous avant de vous quitter pour toujours. Ainsi, vous en conserverez une trace  
indélébile pour l’Eternité.  
 
PACIFICA 
Je suis tout à fait d’accord avec le Marquis. Nous devons nous marier, Diazinho. J’ai besoin d’une preuve d’amour de ta part ! 
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Ma fois, si cela peut te faire plaisir, femme : je t’épouse de suite ! Ensuite, tu me promets de disparaître le plancher ? 
 
PACIFICA 
Je ferai tout ce que tu voudras si tu m’épouses, Diazinho.  
 
LE MARQUIS 
A présent, mettez-vous à genou tous les deux, je vais vous donner l’absolution.  
 
PACIFICA 
Chouette ! Mon futur ex époux va me passer la bague !  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Une bague ? Pourquoi faire ? Je n’ai pas de bague sur moi.  
 
LE MARQUIS 
Pas de bague, pas de mariage !  
 
PACIFICA, pleurniche sur les genoux  
Je ne vais pas pouvoir te quitter, mon chéri ! 
 
LE MARQUIS 
Pas de mariage, pas de lingots !  
 
LE CAPITAINE DIAZ, frappe dans ses mains 
A l’aide, Mohandas ! A l’aide !  
 
MOHANDAS, surgit 
Monsieur le marquis m’a demandé ?  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Trouves-moi une bague immédiatement !  
 
MOHANDAS 
La bijouterie est fermée à minuit. Ce ne sera pas possible, Maître Diaz !  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Pas de bague, pas de balai ! Confisqué ! Tu ne verras plus ton balai !  
 
MOHANDAS, s’agenouille devant Diaz 
Pitié, Maître Diaz ! Pitié ! Ne me confisquez pas mon balai !  
 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 4 
 
 
LE MARQUIS, sort un écrin de sa poche 
J’ai trouvé une bague au fond de ma poche, Diazinho ! Je suis persuadé qu’elle fera l’affaire !  
 
LE CAPITAINE DIAZ, agenouillée, tient les mains de Pacifica 
Finissons-en une fois pour toute, Marquis ! Mes nerfs vont lâchés !  
 
LE MARQUIS  
Mademoiselle Pacifica, souhaitez-vous prendre Diazinho pour époux ?  
 
PACIFICA, agenouillée, tient les mains de Diaz 
Oui.  
 
LE MARQUIS  
Diazinho, souhaitez-vous prendre Pacifica pour épouse ?  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Non.  
 
PACIFICA 
Pas de mariage, pas de lingots !  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Oui. Je souhaite que ma femme me quitte. 
 
LE MARQUIS  
Je vous déclare mari et femme. Soyez heureux et ayez beaucoup d’enfants ! Passez-moi votre doigt, Mademoiselle Pacifica.  
 
Le marquis lui enfile la bague au doigt  
 
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
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EPILOGUE 
 
PACIFICA, contemple la bague  
Oh ! Quelle jolie bague ! Une licorne en orne la gemme !  
 
Une douce lueur s’échappe de la bague et envahit son visage…  
 
LE CAPITAINE DIAZ, se relève et sert la main au marquis 
Bon débarras, Marquis ! Faites de beaux rêves ! (Il frappe dans ses mains) Raccompagne le Marquis jusqu’à son chapiteau, épicier.  
 
LE MARQUIS, quitte les lieux avec Mohandas 
A demain, capitaine ! Prenez bien soin des lingots !  
 
LE CAPITAINE DIAZ 
Tu n’ai pas prêt de les revoir. A moi la belle vie ! (Il se saisit du sac et quitte les lieux à son tour)  
 
PACIFICA 
L’heure de la vengeance a sonné, mon ex époux. Le temps est venu pour les femmes de reprendre leur droit !!!  
 
Elle casse ses chaînes et s’enfuit la bague au doigt… 
 
Un nuage de fumée envahit l’endroit…  
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
FIN DU 47-ième EPISODE 
 
 
 
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(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 8.09.2021
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